Les ingénieurs industriels ne sont pas tous formés à l’université. Tant à Charleroi qu’à Mons, la HELHa propose un parcours complet et une pédagogie axée sur la proximité, les stages en entreprise et l’adaptation aux réalités des étudiant·e·s.
Devenir ingénieur·e ne passe pas forcément par l’université : il est tout à fait possible de suivre cette voie dans une haute école. Ainsi, la HELHa propose à Charleroi et à Mons une formation de master en ingénierie industrielle, avec des spécialisations en biochimie, chimie, électronique, électromécanique et « life data technologies ».
De niveau universitaire, le cursus proposé dure cinq ans : trois années de bachelier suivies de deux années de master. Et pour ceux qui le souhaitent, une année supplémentaire permet d’obtenir une bidiplomation avec un master en ingénieur de gestion, en partenariat avec l’UCLouvain.
Les conditions d’entrée sont plus souples qu’à l’université, souligne Valérie Seront, directrice de l’École d’Ingénieurs : « Il n’y a pas d’examen d’entrée à passer. C’est la motivation, la passion et le travail, bien entendu, qui sont les facteurs principaux de réussite, plus que les compétences scientifiques à l’entrée. »
Un rythme adapté aux étudiant·e·s
La HELHa se différencie également au niveau de son encadrement, qui privilégie une plus grande proximité. Le cursus en première année a ainsi été revu tout récemment pour mieux correspondre à la réalité et aux intérêts des jeunes.
Les cours préparatoires sont désormais intégrés à la formation dès le début d’année académique, plutôt que pendant les vacances qui précèdent. « Cela permet à tou·te·s les étudiant·e·s de soit se rappeler les bases, soit, pour ceux·celles qui en ont besoin, de se mettre à niveau, mais de manière encadrée », précise Mme Seront.
Le rythme a également été adapté en faveur de semaines plus équilibrées, avec un encadrement renforcé en début d’année, afin de motiver les étudiant·e·s et lutter contre l’échec et l’abandon.
Du concret et des liens avec les métiers
Les stages en entreprise sont plus longs, plus nombreux qu’à l’université et surtout, obligatoires. Déjà très présent, le lien avec les métiers et l’industrie a été encore renforcé.
« Les étudiant·e·s veulent du concret dans leurs études et un enseignement plus en phase avec leurs aspirations », explique la directrice de l’école d’ingénieurs. « Le travail à la maison a été limité, car tout le monde n’a pas les mêmes possibilités de suivi et de plus en plus d’étudiants sont aussi jobistes. »
À l’image du projet scientifique et technologique de première année : les étudiant·e·s travaillent toujours sur la réalisation d’une maquette, mais désormais, ce projet est réalisé pendant les heures de cours et de manière encadrée.
Une 3e année de master possible au Québec
Les étudiant·e·s ont également la possibilité de vivre des expériences et stages à l’étranger. Dernière nouveauté dans le domaine : dès 2025-2026, un partenariat avec l’Université du Québec, à Chicoutimi, offrira une possibilité de bidiplomation à ceux qui le souhaitent.
Se lancer dans des études d’ingénieur industriel est également un choix très pragmatique : dans cette filière, 85 % des nouveaux diplômés de la HELHa trouvent un emploi dans les trois mois de leur diplomation.
« Nos jeunes ingénieurs s’adaptent très vite au monde du travail, grâce aux stages réalisés pendant leurs études. Ils connaissent déjà la musique ! »
Ecole d’ingénieurs – Charleroi
Grand’Rue 185
071/41.94.40
Ecole d’ingénieurs – Mons
Chaussée de Binche 159
065/40.41.46