Samedi dernier, le 23 mars 2013, à 20 h 30 locales, bâtiments et monuments de plus de 150 pays se sont éteints pendant une heure pour marquer la plus grande manifestation écologique du monde, le Earth Hour.

Des centaines de millions de personnes y ont pris part.

Peut-être l’avez-vous à la télévision : dans le noir, le port de Sydney, la porte de Brandebourg à Berlin, les chutes du Niagara, la tour la plus haute du monde Burj Khalifa à Dubaï, les remparts de Dubrovnik en Croatie, le stade olympique de Pékin, la vieille citadelle d’Erbil au Kurdistan… mais aussi des nouveaux venus comme les places Al-Jundi et Palestine à Gaza, la Petite Sirène de Copenhague, la réplique de la statue du David de Michel-Ange à Florence.

À Moscou, le Kremlin s’est plongé lui aussi dans le noir. L’illumination nocturne de la cathédrale Basile le Bienheureux aux dômes colorés sur la place Rouge, juste à côté du Kremlin, s’est également éteinte, tout comme environ 90 autres célèbres bâtiments dans la capitale russe.

Partout dans le monde

L’opération a été lancée par le WWF en 2007 en Australie, où cette année le mot d’ordre est   « d’éteindre pour de bon » et se convertir aux énergies renouvelables. D’ailleurs, et de manière symbolique, l’opéra de Sydney, qui a lancé ce mouvement, n’a pas été éteint samedi, mais enveloppé d’un halo vert.

Depuis l’espace

L’opération «Earth Hour» bénéficie du soutien jusque dans l’espace : « D’ici, de l’espace, on voit très bien à quel point notre Planète a besoin de la protection », a déclaré le cosmonaute russe Roman Romanenko, actuellement au bord de la Station spatiale internationale (ISS) avec l’Américain Thomas Marshburn et le Canadien Chris Hadfield.

«Sa vie dépend de nous, de notre attitude, mais aussi de la manière dont nous utilisons ses ressources. Le sort de la Terre est important pour vous», a-t-il lancé dans un message vidéo de l’ISS publié sur Youtube.

En Belgique

Comme les 150 autres pays, la Belgique a pris part elle aussi ce samedi soir à la campagne mondiale menée par l’organisation environnementale WWF et a éteint l’éclairage d’édifices symboliques. La tour Reyers, la basilique de Koekelberg, l’Atomium ont mis leurs illuminations en veilleuse pendant 1 heure. Pour une flashmob, des centaines de personnes ont passé l’Earth Hour en dansant devant l’Atomium.

Et le Earth Hour à la HELHa ?

A la HELHa, on n’est pas en reste. Loin de là. Sous la houlette de Michel Petteau, directeur, et de Michel Collart, professeur de création, pas moins de 45 étudiants de la section « publicité » se sont consacrés à ce projet. Pendant une semaine, alors que les cours étaient supprimés, les étudiants ont planché sur le concept en respectant les codes graphiques de la campagne de communication.

« Offrez-nous votre énergie » en était le thème général et l’idée consistait à inviter chacun à s’engager à poser un (petit) geste (diminuer le chauffage d’un degré, laisser un jour sa voiture au garage, manger végétarien, …) pour réduire son impact sur l’environnement.

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Du print a été conçu, ainsi que des vidéos bien amusantes et bien attrayantes. Pour sensibiliser et inciter un maximum de personnes à participer à l’action, les étudiants de la HELHa ont imaginé en effet et réalisé 6 vidéos marrantes (voir les liens ci-dessous) illustrant une manière originale d’éteindre la lumière.

Witloof production (Un ancien de la SectionPub) a réalisé les vidéos ci-dessus.

Making of de la campagne

Parmi les étudiants présents lors de la conférence de lundi dernier, on pouvait reconnaître :

Thomas Silvert et Léo Destatte (vidéo) ; Vincent Elias, Benjamin Gouttebarge et Remy Dupilet (print).

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Bref, des idées lumineuses pour mieux éteindre les lumières !

 

Jld, à partir d’Internet/You Tube/ et site WWF.