En Flandre, à l’occasion des 30 ans de l’aide sociale en Campine dans la province d’Anvers, un colloque et un spectacle ont été organisés le jeudi 18 octobre à Geel en collaboration avec la Fédération des CPAS, la KatholiekeHogeschoolKempen, devenue Thomas More tout récemment, le Centre Culturel de Geel « De Werft », le « Spaak » (qui regroupe des associations de lutte contre la pauvreté en Campine) et la Province d’Anvers. Le thème était : « L’art participe au bien-être – l’intérêt de l’art pour une personne précarisée ».

Antoine, Ségolène, Olivia, Naomi, Gaëtane, Elise et Aurélie, étudiants en BAC 2 et BAC 3, accompagnés de Nicole De Keyser et Jean-Pol Gérard, enseignants à la HELHa-Institut Cardijn ont répondu à l’invitation de la KHK de passer deux journées ensemble à cette occasion. Ils ont été à la rencontre d’étudiants de BAC 3 de la section « Pratiques socio-artistiques ». Nos étudiants ont été agréablement surpris par l’accueil enthousiaste que leur ont réservé les étudiants de la KHK. Surmontant leurs appréhensions réciproques, le courant s’est vite établi.

Des stands permettaient de découvrir différentes initiatives de lutte contre la pauvreté.

Pendant les conférences successives (témoignage notamment du CPAS de Charleroi) et la table ronde, nos étudiants se sont surpris à comprendre mieux que prévu certains des intervenants et à retrouver des notions en lien avec le travail social et les pratiques artistiques analysées lors du cours « Pratiques artistiques et travail social » de BAC 2 et lors du Festif’Art organisé pour les 90 ans de l’école l’année passée. Ils ont pu comparer quelques discours d’intervenants.

La soirée au Centre Culturel nous a étonnés et captivés : deux « chorales de solidarité » se sont succédées, dotées d’une qualité musicale et humaine surprenante.

Le vendredi 19 octobre, nous avons découvert au sein de l’Hôtel de ville de Turnhout le lieu de stage de Morgane, étudiante Erasmus Belgica de notre école, présenté par son chef de stage. Le projet socio-artistique « Living » y est développé à travers une réflexion entre des personnes marginalisées, une artiste et des travailleurs sociaux sur le lien entre la manière d’habiter un lieu et le bien-être.

Un grand merci à la KHK, et à Dinora De Waele en particulier, de nous avoir proposé de participer à cette aventure.

Geel