En cohérence avec leur Projet pédagogique, social et culturel, les Hautes Ecoles et les Ecoles Supérieures des Arts affiliées au SEGEC estiment nécessaire de prendre position face à l’évocation d’un possible génocide à Gaza.  

Il s’agit bien de lister des engagements concrets afin de marquer un désaccord quant à cette situation et, de façon générale, face à tout conflit.

Les Hautes Ecoles et les Ecoles Supérieures des Arts affiliées au SEGEC prennent les engagements suivants :

  1. Favoriser des collaborations institutionnelles et autres qui soient respectueuses des droits humains et refuser toute collaboration avec des instances qui ont des pratiques contraires aux droits humains. Un comité d’éthique sera d’ailleurs mis en place tout prochainement afin d’analyser nos collaborations institutionnelles.
  2. Soutenir activement les initiatives visant à faire respecter le droit international et les résolutions de l’ONU ainsi que les décisions de la Cour internationale de justice (CIJ) et de la Cour pénale internationale (CPI).
  3. Promouvoir l’éducation et la sensibilisation aux enjeux du droit international et des droits humains.
  4. Encourager les initiatives de solidarité et de soutien humanitaire pour aider les populations touchées.
  5. Encourager la réflexion collective sur le rôle de l’éducation dans la prévention des conflits et dans la promotion des valeurs de paix et de justice.

Les Hautes Ecoles et les Ecoles Supérieures des Arts affiliées au SEGEC réaffirment ainsi leur attachement aux valeurs universelles de paix, de justice et de respect des droits humains et s’engagent à contribuer, à leur échelle, à la promotion et au respect du droit international.

Dans la déclaration officielle du comité directeur de la direction de l’enseignement supérieur, les Pouvoirs organisateurs encouragent les membres du personnel à créer les conditions d’information et de formation nécessaires pour que les étudiant·e·s puissent développer les outils intellectuels indispensables pour se forger une opinion personnelle objectivement construite et étayée.

A l’instar de toutes les universités de Belgique, les Hautes Ecoles et les Ecoles Supérieures des Arts affiliées au SEGEC jugent que tenir le gouvernement d’Israël pour responsable de violations persistantes des droits humains n’est pas une position idéologique mais une exigence morale et juridique.