Alexandrine, étudiante en BAC 2 Technologie Animalière à Montignies-sur-Sambre, a été diagnostiquée d’un cancer du sein à l’âge de 24 ans. Aujourd’hui en rémission, elle n’hésite pas à partager son vécu et espère sensibiliser un maximum de personnes à la prévention.

Un message pour la prévention contre le cancer

Alexandrine nous rappelle que le cancer touche aussi les jeunes.

«J’ai eu de la chance d’être diagnostiquée quand j’étais au stade 2. J’ai rencontré des gens qui n’ont pas eu la même chance que moi.»

Elle encourage donc à l’autopalpation. Cela peut littéralement sauver une vie.

Du déni à la guerre contre la maladie

C’est en début d’année 2019 qu’Alexandrine a remarqué qu’elle avait une boule dans le sein gauche. Au début, elle ne s’en souciait pas trop. Poussée par son meilleur ami, elle a finalement entamé les démarches qui lui permettront d’obtenir, en à peine un mois, le diagnostic.

«Il y a quand même eu une espèce de période de déni, ou l’on se ment un peu à soi-même et l’on fait l’autruche. J’avais suivi des études d’infirmière, je savais qu’une boule à cet endroit-là, ce n’était pas une bonne chose. Et en quelques semaines, je suis passée de l’état d’esprit d’une personne en bonne santé à une tout autre en ambiance… J’ai dû me dire que j’entrais en guerre contre la maladie.»

Continuer sa vie et les cours, différemment

À l’époque, Alexandrine suivait des cours de promotion sociale pour obtenir son CESS. Une fois le diagnostic établi, elle a dû faire de la chimiothérapie, tout en suivant ses cours.

«Mes séances étaient le jeudi, j’allais donc à l’école du lundi au mercredi et le vendredi, généralement, je n’y allais pas. Nous étions une petite classe et, avec les profs, nous étions tous proches.»

Le sport comme seconde thérapie

Sportive touche-à-tout depuis son enfance, le traitement qu’Alexandrine a suivi l’a complètement stoppée dans son activité physique. Aujourd’hui, le sport l’aide à retrouver son corps.

«Reprendre une activité physique après être entrée en rémission m’a vraiment permis de retrouver de l’énergie. Je vois que ça m’aide et ça me fait plaisir par ce qu’en évoluant, je me dis que ma rémission ne prendra peut-être pas 10 ans finalement.»

La philosophie d’Alexandrine

«J’ai une devise que j’adore et que je dis souvent, c’est : Soyez heureux. Le reste, c’est que des confettis.  Je trouve que ça résume bien ma manière de penser. Je relativise beaucoup maintenant, il faut savoir ce qui est grave ou pas. Si j’ai une griffe ou un problème sur ma voiture, avant, j’aurais directement pété un câble, maintenant, ce sont des confettis.»

 

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