Un tout grand bravo à une ancienne élève de la HELHa ! Yasmine Gaïed a, en effet, reçu le prix Philippe Maystadt pour l’enseignement de demain, signe que son travail de fin d’études est le fruit d’une réflexion aboutie sur une problématique actuelle. Cocorico !

Le Prix Philippe Maystadt a été mis en place par l’Académie de Recherche de l’Enseignement Supérieur (l’ARES) qui veut sortir les thèses, mémoires et travaux de fin d’études des bibliothèques pour les récompenser et, de ce fait, les valoriser.

Focus sur le travail de fin d’étude de Yasmine

Durant son Bachelier d’institutrice primaire à Gosselies, Yasmine Gaïed a été interpellée par l’intensité et l’omniprésence de la violence à l’école entre enfants ou professeurs et élèves.

« Les enseignants parfois ne se rendent pas compte de l’impact de leurs mots envers les élèves. Alors qu’ils cherchent à les remettre en question, ils peuvent parfois choquer un jeune pour longtemps. Mais l’inverse est vrai aussi, un enfant ou un parent qui lance des paroles agressives à un enseignant – parfois c’est un réflexe d’autodéfense – peut blesser durablement. » explique-t-elle.

Son travail et ses recherches lui ont permis de trouver des solutions pour faire retomber toutes ces tensions.

« Il faut avant tout adapter nos apprentissages selon le type d’enfant auquel on est confronté, quels que soient sa famille et le capital reçu. Il faut lui proposer une sphère sereine où l’erreur est constructive tout en lui garantissant le cadre nécessaire à son devenir dans la société. »

La HELHa souhaite à Yasmine Gaïed beaucoup de succès dans ses projets professionnels.